Centre paramita du var

LAMA SAMTEN

Lama Samten bouddhisme Tibétain
Lama Samten Maître Bouddhiste Tibétain
Lama Samten et Contruction du Mandala au Canada 2016
Lama Samten à Porquerolles pour le centre Paramita du Var
Lama Samten au Mont Faron
Méditation à Hyères
Paramita-Leclercville
Paramita Lerclerville

Lama Lobsang Samten est né au Tibet, près de Lhassa, en 1965. À l’âge de quinze ans, il débute ses études au Tibet, où il est ordonné moine. En 1985, il fuit le Tibet et devient alors réfugié en Inde et poursuit ses études universitaires durant près de 18 ans au monastère Ganden Jangtsé à Mundgod, dans la province du Karnataka située dans le sud de l’Inde. 

En 1997, il reçoit une invitation pour visiter le Québec et accepte de s’y installer en 1998. Il a obtenu le titre de Guéshé ou docteur en philosophie bouddhiste tibétaine. Un Guéshé demande de 20 à 30 ans d’études et de pratiques. Par exemple, Sa Sainteté le Dalai-Lama a obtenu son titre de Guéshé à l’âge de 18 ans, ce qui est exceptionnel. A peine une dizaine de moines tibétains obtiennent ce titre au cours d’une année. Guéshé est l’équivalent de Maître Bouddhiste, Maître Spirituel, Maître de méditation ou Maître des Tantras. Or, un Docteur en Philosophie et en Psychologie Bouddhiste Tibétaine demande la maîtrise des 84 000 enseignements du Bouddha en plus des réalisations spirituelles.

L’objectif de Lama Samten est de partager les enseignements de la philosophie bouddhiste tibétaine avec ceux qui le désirent, et ainsi, favoriser la compréhension du bouddhisme au-delà des frontières culturelles et religieuses. Lama Samten cite souvent le Dalaï-Lama :

< Quelles que soient les origines religieuses, un intérêt pour le bouddhisme peut être très utile car celui-ci porte un regard essentiel sur les problèmes fondamentaux de l’existence.  Le bouddhisme a pour base la non-violence et la compassion universelle.  Il recherche la paix mondiale par le moyen d’une responsabilisation globale favorisant la gentillesse, la sympathie, et l’harmonie entre tous les êtres, ce qui pourra permettre de protéger l’équilibre fragile de notre planète dans l’espérance d’une vie meilleure : c’est une question de survie. >

Cette approche permet l’ouverture, le rapprochement et le dialogue au-delà des différences. 

Ses études monastiques

 Les études universitaires en philosophie bouddhiste tibétaine s’étendent sur une très longue période. Elles se subdivisent en de nombreuses branches, portant sur une grande quantité de sujets, tous extrêmement spécialisés. 

 Le Bouddha a lui-même enseigné pendant cinquante ans. Ses enseignements sont rassemblés dans une collection appelée  » Kangyour « , qui sont les canons bouddhistes comprenant les quatre-vingt-quatre mille enseignements du Bouddha Shakyamouni.

Lama Samten a fait ses études à l’Université de Philosophie et de Psychologie Bouddhiste de Ganden Jangtsé, dans le sud de l’Inde. Deux autres grands monastères guéloukpas, Séra et Drépoung, sont aussi établis dans cette région. Près de sept milles moines y font actuellement leurs études. 

À l’origine, les monastères de Ganden, Séra et Drépoung étaient au Tibet, mais ils ont été totalement détruits par l’armée chinoise après l’invasion de 1959. Le fondateur du monastère de Ganden est Lama Tsongkhapa, né en 1357. 

En 1959, quand les Chinois ont appris que le corps de Lama Tsongkhapa était conservé au monastère de Ganden, et que ses ongles et ses cheveux poussaient toujours, ils détruisirent systématiquement Ganden et brûlèrent le corps de Lama Tsongkhapa. 

Des reliques et des os de Lama Tsongkhapa ont toutefois été conservés.  

L’inspiration

Ce qui a inspiré Lama Samten à choisir le chemin monastique, c’est l’héritage des grandes réalisations spirituelles laissé par de nombreux saints tout au long de l’histoire du Tibet. Ces hommes et ces femmes ont en effet réalisé de grandes oeuvres, avec comme motivation une compassion illimitée envers tous les êtres vivants. 

Ce sentiment de compassion universelle pour chaque créature était très présent dans le coeur de Lama Samten depuis son plus jeune âge. La grande compassion est caractéristique du Mahayana, ou Grand Véhicule, du bouddhisme tibétain. 

L’exil

Lama Samten a quitté son pays afin d’échapper à la répression chinoise imposée à son peuple.  Soixante ans après l’occupation du Tibet par la Chine, soit depuis 1949, le monde ignore encore ce qui s’est passé, l’ampleur de la terreur, de la destruction et du génocide systématique que le peuple tibétain a subi et continue de subir.  

Lama Samten explique que jamais le coeur pur des Tibétains n’a été atteint, et que ces événements terribles soulignent la splendeur de cette vérité que les Chinois s’acharnaient à détruire, rendant ainsi un ultime hommage à cette profonde philosophie. 

D’ailleurs, Lama Samten ajoute que les Chinois qui agissent de cette façon souffrent bien plus que les Tibétains, car la malveillance, la colère et l’agressivité qu’ils ont en eux les empêchent d’être heureux.